NOTES
Au manuscrit, le texte de ces quatre citations est donné par des fragments d'un imprimé collés sur la feuille. La longueur des lignes suggère qu'il s'agit des colonnes d'un journal. Nous ne l'avons pas identifié, ni non plus l'origine de ces textes dans l'oeuvre de J. W. von Goethe, à l'exception du dernier qui provient, légèrement déformé et expurgé de la référence à la grandeur de Napoléon, des Conversations de Goethe par Eckermann: « Mercredi, 3 janvier 1827.
Aujourd’hui, à dîner, nous avons causé des excellents discours de Canning pour le Portugal.
Il y a des gens, dit Goethe, qui prétendent que ces discours sont grossiers, mais ces gens-là ne savent pas ce qu’ils veulent; il y a en eux un besoin maladif de fronder tout ce qui est grand. Ce n’est pas là de l’opposition, c’est pur besoin de fronder. Il faut qu’ils aient quelque chose de grand qu’ils puissent haïr. Quand Napoléon était encore de ce monde, ils le haïssaient, et ils pouvaient largement se décharger sur lui. Quand ce fut fini avec lui, ils frondèrent la Sainte-Alliance, et pourtant jamais on n’a rien trouvé de plus grand et de plus bienfaisant pour l’humanité. »
Goethe a 60 ans en 1809; les Conversations couvrent les neuf dernières années de sa vie, soit 1823-1832.